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XVIII LES PHENOMENES DITS DE MATERIALISATION

elles disparaissent. Dans ces conditions de contrôle absolu, nous obtenons des phénomènes. Ces phéno- mènes sont parfois tellement décevants et si contraires à tout ce que la raison permettrait de supposer, que Tin- crédulité de ceux qui ne les ont pas suivis et étudiés jour par jour, et Ton pourrait dire heure par heure, semble très légitime.

Je crois nécessaire de résumer autant que possible les comptes rendus, car les multiples détails que présentent les procès-verbaux rédigés après chaque séance, empli- raient à eux seuls un second volume. Au début de cha- cun de ces comptes rendus, je n'insisterai pas sur le con- trôle ; le lecteur est prévenu que le médium est, à toutes les séances, dévêtu et revêtu comme je l'ai indiqué plus haut, que le contrôle des cuisses, des aisselles, des oreilles, de la bouche, des gencives, du nez et des che- veux, a été fait par les médecins ; qu'il revêt le tablier et le caleçon devant ces médecins et autres assistants, recevant les vêtements contrôlés de leurs mains, enfin que ces derniers sont cousus, également devant les assistants.

Fréquemment, le contrôle des cavités naturelles a été pratiqué par des hommes de Fart.

A peine sur le fauteuil, les mains du sujet restent en évidence ; je Tendors en lumière blanche, on n'utilise la lumière rouge que lorsque les rideaux sont refermés sur les mains visibles et facilement surveillées.

Après chaque séance, le médium, encore endormi, ne bouge pas de son fauteuil ; je cherche un peignoir que je pose sur ses épaules, pendant que les médecins défont eux-mêmes et gardent pour les examiner, le caleçon et le sarrau.

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