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Page:Bisson - Les Phénomènes dits de matérialisation.djvu/381

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UK LA FRAUDK ioi

... Je pense, Docteur, que si vous trouve/, dans le monde entier un être capable d'exécuter ce travail inimaginable, il est urgent de le présenter au monde savant ; car c est un prodige au moins aussi extraordinaire que celui que nous étudions...

Voilà, hélas, les réllexions auxquelles se butent ceux qui ont mis tout leur espoir à faire profiter la science d'une étude patiente et loyale. Puis-je mieux faire que de trans- crire cette phrase que je trouve dans le livre du D' Max- well ' :

« J'ai raconté ce que j'ai vu, comment je m'y suis pris pour le voir ; ceux qui voudront employer les mêmes procédés réussiront comme moi. »

Oois-je parler aussi d'un système de fraude que me signalait un homme des plus intelligents : le médium a un mince tube de caoutchouc, qu'il avale ; ce tube est terminé par une main ou des doigts, également en caout- chouc ; en soufflant dans le tube, dont il conserve l'extré- mité libre dans la bouche, il peut provoquer des mouve- ments comparables à ceux des doigts d'un gant qui serait empli d'air.

Cette objection ne saurait s'appliquer aux cas extrême- ment nombreux dans lesquels les mains manifestées n'ont : i" aucun lien apparent avec la bouche du médium ; 2° se meuvent dans l'espace autour du sujet et viennent toucher les assistants. Leur consistance n'est alors pas celle du caoutchouc gonflé; l'objection est donc incom- palible avec la plupart des constatations matérielles, aux- quelles je renvoie le lecteur.

Le D' Maxwell écrit, dans sa discussion sur la fraude

I. Les phénuinèues psYclii(jues, ^. io'i. (F. Alcaa.)

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