Page:Bizet - Lettres à un ami, 1909.djvu/105

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Vous me pardonnez, n’est-ce pas ? le retard que j’ai apporté à la correction de cet envoi. Si vous saviez mon existence depuis un mois ! Je travaille quinze et seize heures par jour, plus quelquefois, car j’ai des leçons, des épreuves à corriger ; il faut vivre. Maintenant, je suis tranquille. J’ai quatre ou cinq nuits à passer, mais j’aurai fini. Le… est très tourmenté par les auteurs de…[1], qui lui prêtent de l’argent[2]. Je veux être payé ou joué ; pour cela, il faut rester dans les termes rigoureux du traité. Je suis très content de moi. C’est bon, j’en suis sûr, car c’est en avant.

Parlons de ce pauvre G. Je suis désolé. Madame…, qui m’avait promis son appui, ne fait rien. Je vais encore tenter quelque chose. Hébert[3] est, dit-on, de retour à Paris. Je vais lui demander s’il peut, s’il veut attaquer la princesse…, mais n’en dites rien ; c’est inutile. Tout cela a si peu de chances de réussite…

  1. Un mot illisible.
  2. J’ignore si cela est bien exact. Voir l’introduction, p. 10.
  3. Le peintre, qui fût directeur de l’Académie de France à Rome.