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Page:Bizet - Lettres à un ami, 1909.djvu/138

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Congrès de la Paix, de l’arrestation de Garibaldi[1] et de l’augmentation du pain ! … Quel type ! … et quelle tête ! … Lécuyer est ici et vous envoie mille amitiés vives et sincères ! … Maintenant parlons fugue :

C’est bien ! progrès immenses ! Courage ! Tous les symptômes que vous m’annoncez me prouvent que la période d’inspiration va bientôt commencer pour vous. Allons ! encore un coup de collier. Vous reste-t-il des sujets ? Sinon, tant mieux. Faites vous-même des sujets de fugue, bien francs, bien nets. Que ce travail soit le sujet de votre prochain envoi ! Une douzaine de sujets avec les réponses et les contre-sujets, puis trois fugues, et trois mois de repos… et en route ! Allons, courage ! À bientôt et croyez à l’amitié inaltérable de…

vous ! Il faut faire de la musique, même dans la fugue.

  1. Garibaldi avait organisé un corps de volontaires pour envahir le territoire pontifical. Le gouvernement italien s’était borné d’abord à le blâmer officiellement, puis, sous la pression du gouvernement français, il le faisait arrêter au moment où il était en route pour prendre le commandement de l’expédition, et l’internait chez lui, dans l’île de Caprera.