Page:Bizet - Lettres à un ami, 1909.djvu/140

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sera le sujet de votre prochain envoi, et je vous indiquerai la fugue que vous devrez traiter.

Je suis toujours fort triste. Le coup qui m’a frappé détruit des espérances qui m’étaient chères. Peut-être tout n’est-il pas perdu, mais…

La philosophie, mon cher ami, ne peut consoler de ces douleurs-là ! la philosophie ne change jamais le cœur, le cerveau et les nerfs de nature ….[1]

J’ai parcouru dernièrement quelques chapitres de Taine. Grand talent… sec… sec ! Il raisonne sur l’art, mais il ne le sent point.

Avec la philosophie, vous ferez des Ary Scheffer, des Paul Delaroche, je vous défie de faire un Giorgion, un Véronèse, même un Salvator Rosa !

Je vais reprendre mes répétitions. Monsieur X., Y., passe la semaine prochaine. Après, c’est à moi ! Quelles lenteurs.

Allons, courage, vous aussi ; je supporte bien la vie qui, pour moi, n’a rien d’agréable, je vous assure !

  1. Un mot illisible (etc. ? ).