Page:Bizet - Lettres à un ami, 1909.djvu/184

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quatre officiers paraissent au haut de l’escalier.— Ils sonnent une fanfare grave, lugubre ; tous s’arrêtent en s’inclinant ! Harold paraît : Le roi n’est plus ! Tous les seigneurs se prosternent : Hélas ! … Puis ( ? ) sur le jeu d’Harold, les chambellans, les X., les Y., revêtus de leurs insignes, sortent du palais.— Les Cours de cassation, d’appel, etc., le Sénat, tout le bataclan, descendent sur une marche grave et s’avancent sur le devant de la scène ! Des officiers portent la couronne, le sceptre, tous les insignes de la royauté.— Paddock les suit, portant la coupe. À sa vue, épatement général, mouvement : on s’agite, on s’élance, et, sur la marche éclatante et pompeuse cette fois : Gloire au maître de Thulé ! Voilà, mon cher ami, comment cette scène doit être traitée.— Voilà pourquoi la première version du livret est meilleure. Un simple rappel du chœur : « Seigneur Angus, je dirais : Sire », et Paddock : Oui, cette royauté me tente.— Vous m’avez compris. Pour les fanfares, elles ne sont pas de moi, mais bien d'Hérodote ou d’un autre.