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Page:Bizet - Lettres à un ami, 1909.djvu/186

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Vivace, tout de suite le 3/4.— Pas d’Harold seul, pas d'Angus seul, pas de Myrrha seule ! Du bruit, du tumulte, de l’agitation ! Votre 3/4 est bon, c’est ce qu’il faut ! …

Mais la fin, mon cher ami ! Vous avez fait une barcarolle.

Votre musique dit :

Myrrha, la brise est douce Et le flot engageant, etc.

Vous voyez la nuance.— Le 6/8 est un mauvais mouvement pour la chose : un motif large, mais pas trop assis.— Dans le lointain, l’orage qui augmente jusqu’au lever[1] du rideau. Après, la 2e reprise du motif que je ferais dire par Myrrha à l’unisson d’Yorick : « Pêcheur, la brise est forte, et le flot écumant, si la mer te rapporte, je tiendrai mon serment. » Il est bon de l’engager ; les auteurs de la pièce n’y ont pas assez songé. Une assez longue ritournelle : les flots montent ; c’est une tempête. Pendant cette musique, le petit s’est échappé. Il est monté sur

  1. Lapsus calami. Il voulait écrire : baisser. C’est la fin de l’acte.