Page:Bizet - Lettres à un ami, 1909.djvu/193

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J’attends toujours un poème.— L’affaire Leroy et Sauvage est lâchée définitivement.— Les auteurs sont embêtés ! mais l’œuvre n’était pas parfaite, loin de là : d’excellentes choses, mais d’autres choses faibles.— Du Locle est en Italie ; il revient la semaine prochaine. Il dit à tout le monde que je serai une des colonnes de son édifice, etc, etc. Perrin me comble de témoignages d’estime, etc., etc.

Le moindre poème serait bien mieux mon affaire !

Il est vrai que jusqu’à présent, personne n’en a.— Perrin m’a dit, il y a deux jours : J’ai deux choses en vue. Du Locle revenu, nous allons marcher. C’est lui qui me demande ; il me reproche mon indifférence, etc., etc. En somme, je sais que mes affaires vont bien, mais que c’est long !

Choudens grave ma symphonie, orchestre, arrangements, etc. Quand venez-vous ?

À bientôt, cher, et toujours ma meilleure amitié.

Ma symphonie a très bien marché.— Premier