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Page:Bizet - Lettres à un ami, 1909.djvu/202

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Juin 1870.

Mon cher ami,

Au galop un mot. Je pars. Je vais à Barbizon passer quatre mois. J’emporte une charmante pièce de Sardou (pressée) et puis Calendal et Clarisse Harlowe etc.

Que de besogne.

Je vous renvoie vos manuscrits dans lesquels j’ai trouvé de bonnes choses. Je n’ai pas vu G. depuis deux mois.

Écrivez-moi à Paris. On m’envoie mes lettres.

Votre ami.

Août 1870.

Mon cher ami,

J’espère bien que votre santé un peu délicate vous évitera le service actif. Ne négligez rien dans ce but. Ce pauvre G. doit être pris hélas ! Je pense que le prix de Rome sauvera Guiraud.— Je rentre à Paris demain matin. La garde nationale sédentaire me réclame.— Eh bien… les 7 300 000 doivent être contents ! … Voilà