Page:Bizet - Lettres à un ami, 1909.djvu/205

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ou à peu près, sur les ruines de cette pauvre France, si coupable mais aussi bien malheureuse. Ce que coûtent les Napoléons, nous ne vivrons peut-être pas assez pour le savoir !

Je voudrais cet été terminer Clarisse Harlowe et Griselidis. Griselidis est très avancée. Sardou veut changer le dernier acte. Dès qu’il sera rentré à Paris, je vais le prier d’en finir afin que j’en puisse faire autant. Quant à Clarisse, c’est à peine commencé.

Avez-vous des nouvelles de G. ? Écrivez-moi bientôt, cher ami, rétablissons notre correspondance, n’est-ce pas ? et croyez à la vive affection de…

Juin 1871.

Cher ami,

Enfin ! C’est fini ! C’est au nom de la République, au nom de la liberté, au nom de l’humanité que ces drôles ont assassiné des républicains comme mon pauvre Chaudey ! Pauvre France !