Quant à la Jolie Fille de Perth, il pense qu’elle a « obtenu un vrai et sérieux succès[1] » .
La symphonie a provoqué des manifestations opposées. Il note des chuts et plusieurs coups de sifflet, mais sans aucune amertume, déclare qu’elle « a très bien marché », et conclut : « En somme, succès[2]. »
La première représentation de Djamileh eut lieu le 22 mai 1872, et voici ce qu’il m’écrivait le 17 juin : « Djamileh n’est pas un succès. Le poème est vraiment antithéâtral, et ma chanteuse a été au-dessus de toutes mes craintes. Pourtant, je suis extrêmement satisfait du résultat obtenu. La presse a été très intéressante, et jamais opéra-comique en un acte n’a été plus sérieusement, et, je puis le dire, plus passionnément discuté[3]. » Si l’on veut rapprocher de cette lettre les jugements des critiques, on en trouvera des extraits dans le volume de Louis Gallet, l’auteur des paroles de Djamileh, Notes d’un Librettiste, pages 26-40.