Les deux pauvres petits jumeaux partirent aussitôt. Pendant trois jours, ils marchèrent le long de la mer grande, sans voir ni entendre d’autres créatures que les oiseaux du ciel, et les bêtes sauvages. Pour manger, ils n’avaient que les mûres des ronces, pour boire, que l’eau des ruisseaux. Quand le soleil se couchait, ils s’endormaient au pied d’un chêne.
Le matin du quatrième jour, la mer grande se mit à chanter.
— « Marchez, pauvres petits jumeaux, chantait la Mer grande. — Marchez toujours devant vous. Le temps est proche où vous retrouverez votre père et votre mère. — Marchez, pauvres petits jumeaux. Marchez toujours devant vous. »
Les pauvres petits jumeaux repartirent. Pendant trois jours, ils marchèrent le long de la mer grande, sans voir ni entendre d’autres créatures que les oiseaux du ciel et les bêtes sauvages. Pour manger, ils n’avaient que les mûres des ronces, pour boire, que l’eau des ruisseaux. Quand le soleil se couchait, ils s’endormaient au pied d’un chêne. Le matin du septième jour, ils aperçurent un pommier, où il y avait une pomme rouge comme un coquelicot.
— « Attends-moi là, sœur, dit le garçon. Je vais monter, et cueillir la pomme rouge comme un coquelicot.