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XX
PRÉFACE


parémiologie de ma province. Les juges autorisés, et notamment mon grand ami, mon précieux conseiller, M. Léonce Couture, ont néanmoins reconnu que j’avais produit, de mon chef, quantité de choses intéressantes et nouvelles[1]. Je reconnais d’ailleurs la justice et la justesse des critiques de détail, qu’on n’a pas étendues aux Devinettes. Pour ajouter à ces reproches, je déclare que le Supplément aux Proverbes, a presque, la même étendue que la partie réputée par moi principale. Il va sans dire que je me surveillerai davantage, si jamais je donne une édition nouvelle et plus complète de ce volume.

Les Poésies populaires de la Gascogne, en dialecte du pays, traduction française en regard, ont paru, en trois volumes, de 1881 à 1882. Sauf un petit nombre de négligences peu importantes, et dont je me reconnais fautif, cette collection a reçu déjà le plus favorable accueil des critiques français et étrangers[2].

Sous le titre de Poésies populaires en langue française recueillies dans l’Armagnac et l’Age-

  1. Revue de Gascogne de 1880, p. 325 et suiv.
  2. Voir notamment, dans la Revue de Gascogne de 1882, p. 439 et 546, l’article de M. Léonce Couture ; dans la Revue de l’Agenais de 1882, p. 178, l’article de M. Ad. Magen ; dans la Revue des Bibliophiles de 1882, publiée à Bordeaux, p. 9 et 359, l’article de M. Tholin.