Page:Bladé - Contes populaires de la Gascogne, t. 2, 1886.djvu/39

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
27
Fées, ogres, nains

réveilla, le soleil se levait, et les oisillons chantaient.

Tout le long du jour, le fils du roi de France marcha, perdu tout au milieu du bois, buvant aux sources, mangeant des herbes et des fruits sauvages. Puis, vint la nuit noire. Les loups hurlaient.

Alors, le fils du roi de France grimpa jusqu’à la cime d’un grand chêne, et regarda vers les quatre vents du ciel. Rien.

Le fils du roi de France descendit de la cime du grand chêne, se coucha par terre, et s’endormit, son épée nue dans la main. Quand il se réveilla, le soleil se levait, et les oisillons chantaient.

Tout le long du jour, le fils du roi de France marcha, perdu tout au milieu du bois, buvant aux sources, mangeant des herbes et des fruits sauvages. Puis, vint la nuit noire. Les loups hurlaient.

Alors, le fils du roi de France grimpa jusqu’à la cime d’un grand chêne, et regarda vers les quatre vents du ciel. Enfin, du côté du nord, il aperçut loin, bien loin, une petite lumière.

Le fils du roi de France descendit de la cime du grand chêne, et marcha longtemps, longtemps du côté du nord. Une heure avant minuit, il frappait à la porte d’un château perdu tout au milieu du bois.