— Et donc, posez-la par ici.
Tant qu’il ne plaira pas au Bon Dieu,
Peyre-Longue ne sortira pas d’ici. »
La femme fit ce qu’ordonnait la fée, et déposa sur la pierre sa quenouille et son fuseau.
On en dit autant à propos d’un tronçon de colonne de marbre, que je crois être un fragment de colonne milliaire, et qui se trouve à un carrefour où se croisent plusieurs chemins, près de Saubusse. Les paysans s’imaginent que cette Peyre-Longue a le pouvoir d’amener la pluie et le beau temps, selon qu’elle est couchée ou debout. En conséquence, ils la couchent ou la redressent, suivant qu’ils désirent l’eau ou le soleil[1].
- ↑ Dompnier de Sauviac, Chroniques de la Cité et du Dlocèse d’Acqs, I, p. 21-22.
graphe de Dompnier de Sauviac, dont je ne me rends pas responsable.
— Disets dounc si Diou plats.
— Qué plazi ou né plazi pas,
Peyreloungue à Dax qu’anira.
— Paouzatz lé aquiou,
Tant qué né plazi pas à Diou
Peyreloungue ne sourtira pas d’aciou.