Page:Blain de St-Aubin - La mère canadienne, 1862.djvu/3

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En vain mon cœur, tout rempli de tendresse, Voudrait, bêlas ! différer ton départ ; Tes compagnons, dont la foule se presse. Sont réunis (bis) sous leur noble étendard : Va ! ne crains rien, la victoire est fidèle Aux défenseurs (bis) du sol et de la foi ; Pars, mon enfant, vole où l’honneur t’appelle, Ta mère, ici, priera le ciel poux toi. 1.4* fri 1 1 Le ciel, mon fils, veille sur ta patrie, U guidera ses vaillants défenseurs. Crois en l’espoir de ta mère chérie : Vers leurs foyers (bis) ils reviendront vainqueurs. Dans les combats,’si,’trompant ta vaillance’, Un sort cruel (bis) me séparait de toi, Pour consoler mes ans et ma souffrance, Au ciel, mon fils, tu prieras Dieu pour moi.