Page:Blaise Pascal - Les Provinciales.djvu/5

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eſt l’Evangile & la tradition, parce qu’ellee conſerve ſurtout un meſme esprit, & qu’ils u en ayent ſubſtitué une autre qui fût ſimple, diverſe, maniable à tout ſens & capable de toutes ſortes de formes & c’eſt ce qu’ils appellent la doctrine de la probabilité.

Cette doctrine…

q Cette Corruption, qui est lefondement de toute ; le ; uutre ;, ef} explique’dan ; la Ciu—’· quiëme, d’un ; lia Sixiosme, C ? aussi dan ; lu Treiz, &’me 5 o" lou voit manzfeflemeut, que c’ef} de cettefource quefontforté ; tou ; leur ; e’garemen ;, (7 quelle en peut produire uue infinitëdautrex, puisque l’e_lprit de l’homm’e ellcapable de formefusie infuitëdopinion ; nouvelle ; cà— monstrueuse ;, çà— que selon cette peruicieuj} regleglafantayie de ce ; Dog fleur ; qui le ; invententfessit pour le ; rendre Eure ; en conference. Auf c’est de la qug _lbnrprocedee ; le ; incroyable ; licence ; qu’il ; ont donnee ; aux perfznne ; de toute ; ]bste, · ` si. de condxtionx, Prefl·se ;, Religieu.·e, Benesteien, Gentil ; loomme ;, dome[lique ;, gen ; d`usai· se ; 秷 dzommerce, Magistrat ;, rrcbe ;, pauvre ;, u_#¢rier ;, banqueroutieiv, larron ;, fem. _ me ; per e ;, çà mefme jusque ; auxforcier ;, comme il_R voit dan ; ce ; six Lettre ;  ; car ou’trouve restaur ; reliîcloemen ; int lïtumône, la [imonie, & les larcins domeflï ques dans la’fixiéme. `

Leur ; permiyîoux de tuer pour toutes sortes d`offenses contre la. vie, l`lsonneur & le’’bien dans la [èptiéme. —

Leur ; dispenses de restitutions dans la huitième.

pl, Leur ; facilitcz de se sauver sans peine, & patmy les douceurs & les commoclitez de la ` ig vie, dans la neuviéme. ` q’=

La dixiéme, quisinit comme fa] deja dit, pagla dispense de l`am0ut de Dieu, explique de’; l’entre’e le ; adouensemens qu’1ls ont app rtez âla confession, qui`_l`ont tel ; que le ; l pechez qu’il ; n`outpsi e.·ecu_÷r, jontsi aüïa essacer par leur ; nouvelle ; methgde ;, que comme il ; le dünt eux-mefme ;.· les crimes s’expient aujourd`huy plus alaigrement qu’ils ne fît commettent. _

Le ; Iefuite ; voyant le tort que Ge ; Lettre ; leurfaifoient de tou ; Coflezi, cà que le flence l’augmentoit, _le cruteur obligeïd, re’pondre ; mai ; c’e[l a quo] il ; _le trouverentiufi`ui· _ ment embarassez,. Cassin’ya que deux quesfiou ; È surefur ce l`uset. L`une, _lpavoirn ;’r leur ; Cafuifle ; ont en_leignë ce ; opinion ;, tt ? c` est une verite’de fait qui ne peut efire de_ll’avoiiëe ; L’autre, , ? avoirf ce ; opinion ; nsjontpie ; zmpie ; @· injoutenablu, ge c’e_lice qui ·ne peut e_stre revocque’en doute, tantee ; egaremen ; pnitgroüîer ;. Aiufiil ; travaillerent ` _lan ; fruit, e§·· avecjipeu defucce’;, qu’il ; _ont laisse’toute ; leur ; entreprü ; imparfaite ;. Caril ; sirent dabord un e’crit qilil ; appellerent première Réponfe, rrfaik il n’y en eut point de _seconde. ll ; produisîrent de mefme la première & la feconde Lettre rl Philarque, _lien ; que la trofëme ait_l`uiv]. Il ; commencereutdepuie unplue long ouvrage, qu’il ; appellerent Impostaures, dontilxpromireusquatre purtie ;, maxt ; apreî ; en avoir produit la 2 première, §· quelque Cho] ? de latitude, il ; en _sont demeurez, là ; @· enfin le Père Annat’a_lhaut venu le dernieraufecour ; de ce ; Père ;. a fait puroître son dernier livre qu’il ap· pelle la bonne Foy des jansénistres, qui n’e_# qu’une redit’e, @· qui ef} _lan ; doute la plue v faible de toute:leurxproduflions.; de sorte qul a e_lie’bien facile a l`Auteur de _lÈ de feu— · À _ p’si 3’dre,.’

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