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CHAPITRE III.


Politique extérieure. – Question d’Orient. — Progrès alarmants de la Russie. — Situation de l’empire ottoman sous Mahmoud. – Situation de l’Égypte sons Méhémet-Ali. — Impossibitité de maintenir, soit par le Sultan, soit par le Pacha, l’intégrité de l’empire ottoman. Système qu’il aurait fallu suivre après 1830. — Fautes du gouvernement français. — La Syrie conquise par Ibrahim. — Efforts de M. de Varennes pour écarter la Russie de Constantinople. — Arrivée à Constantinople de l’amiral Roussin ; sa politique. — L’ambassadeur français à Constantinople protège Mahmoud ; le consul français à Alexandrie favorise Méhémet-Ali. – Une escadre russe entre dans le Bosphore. — Sommation hautaine adressée à Méhémet-Ali par l’amiral Roussin. — Refus de Méhémet-Ali. — Note diplomatique. — Affaire de Smyrne. — Arrangement de Kutaya. — Ibrahim évacue l’Asie-Mineure. — Départ des Russes. — Traité d’Unkiar-Skélessi ; son véritable caractère. — Le droit de visite. — La politique française à l’égard du portugal. — Lutte de don Miguel et de don Pedro. — Mort du roi d’Espagne. — Le gouvernement français reconnaît la reine d’Espagne ; pourquoi. — Discussions dans le conseil : le maréchal Soult et le roi. — Effet produit en Espagne par la nouvelle des dispositions du cabinet des Tuileries. – Coup-d’œil général sur la politique extérieure du gouvernement français en 1833.



La France, en 1833, a été appelée par les événements sur divers points de la scène du monde : en Orient, en Portugal, en Espagne.

Pour donner une idée plus nette de sa politique extérieure, sous le règne de Louis-Philippe Ier, peut-être était-il bon d’en séparer le moins possible les épisodes : c’est ce que nous avons fait. La même pensée ayant présidé à tous les actes de la France, soit à Lisbonne et à Madrid, soit à Constantinople, nous