Page:Blanche - À une dame traductrice, paru dans Le Figaro, 13 février 1931.djvu/11

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pagne, comme les fréquentait Jane Austen. Mais la « photo » que j’ai sous les yeux représente, dans un jardin, une belle jeune Rarahu, ou plutôt une Nausicaa de Bénarès, à l’épaisse chevelure noire, accroupie sur le gazon et qui presse adorablement contre sa poitrine un bambino beau comme un petit Bacchus. C’est un matin béni d’Oxfordshire. Les herbacious borders de fleurs rient sous le soleil, comme la maman à son bébé. La paix règne alentour. Tout à l’heure la maîtresse du