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Maisons de Plaisir

Les attractions les plus diverses se trouvent réunies dans les music-halls parisiens : les reines de la danse y coudoient celles de la chanson.

Le genre gai y est la note dominante.

On se souvient encore sans doute du « Lever et le Coucher de la Parisienne » qui, il y a plusieurs années déjà, fit courir tout le monde dans un music-hall célèbre de Paris.

Chaque établissement de ce genre à sa clientèle féminine attitrée et particulière ; mais, dans tous, on peut dire sans risquer d’être démenti, qu’elle est élégante, soucieuse de plaire et apte à capturer et à retenir le spectateur qui veut s’amuser.

Si le nu, en des spectacles charmants, se montre sur la scène dans toute sa splendeur, les promenoirs, présentent le triomphe du demi-nu.

Ce sont, là, les épaules triomphantes qui s’exhibent, dans des décolletés savants.

C’est aussi le triomphe des beaux bras ronds qui se devinent sous le long gant de peau.

C’est la nuque qui montre sa souplesse, sa blancheur nacrée ; ce sont les dos polis et souples qui s’encadrent dans les plis d’étoffes souples.

C’est le rutilement, le sinctillement des pierreries et des ors sur les cous, dans les cheveux.