trique, une espèce de Palais du Quadrille ; quelque chose comme un Château féérique de l’Amour bon enfant.
Le Moulin Rouge, c’est le symbole de la Gaieté gauloise, du Rire de Montmartre, du Vice fin de siècle, de la Bohème sans façon.
C’est là que la Goulue, Grille d’Egout et Valentin le Désossé connurent leurs plus beaux jours de gloire, — sans compter Rayon d’Or, Nana-la-Sauterelle, la Môme Fromage, Jeanne la Folle, Margot-la-Brune, et autres princesses du chahut de moindre importance.
Cependant, si dans la vie sociale, en général, out casse, tout passe et tout lasse… tout se transforme dans la vie parisienne.
Le Moulin Rouge d’aujourd’hui n’est plus l’ancien Moulin Rouge du père Zidler. L’ancien bal de Montmartre est devenu le Moulin-Rouge-Palace, un des plus chics et des plus chers, aussi, music-halls de Paris.
On y joue des revues, des pantomimes, des opérettes. L’ombre mélancolique de Valentin ne doit plus s’y reconnaître…
Ohé ! ohé ! Où sont les neiges d’antan ?
