certains jours, ressemble, au point de vue de l’élément masculin, aux salons des mondaines les plus en vue de Paris.
On y rencontre, à côté de gros financiers, des artistes en renom, des littérateurs en vogue, des mondains du dernier chic.
Par contre, l’élément féminin ne se recrute que parmi les belles amies des maîtresses de maisons : courtisanes comme elles, demi-mondaines ayant la prétention d’être des artistes, et quelques déclassées du vrai monde.
La courtisane de marque moyenne, ne ressemble en rien, au point de vue du luxe, à la grande horizontale.
Très aisée cependant, elle est entretenue par un, plus souvent par plusieurs amants.
Son rêve est de monter en grade et elle ne néglige aucune des occasions qui lui permettent de se montrer dans les endroits à la mode, espérant toujours rencontrer le protecteur rêvé.
Elle habite un appartement assez spacieux, très bien meublé.
Et, lorsque un « miché » a suivi la petite femme qui lui a laissé comprendre qu’il serait, moyennant quelques louis, le bienvenu, il regarde avec satisfaction tout ce qui l’entoure et songe que sa « conquête » est une femme chic, dans ses meubles.
Hélas, trois fois hélas, la jolie fille voudrais bien qu’il en soit ainsi ; mais, généralement, si
