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humaine, et des procédés qui préservent la santé des hommes.

Plus le travail est spécial, et plus le travailleur trouve de l’occupation. — La division du travail lie le sort de l’ouvrier à celui du fabricant et rend sa position plus stable.

M. de Sismondi s’élève contre la division du travail. — Sa théorie réfutée. — M. de Sismondi appuie et combat Malthus. — M. de Sismondi appartient à l’école française. — Ce qui distingue cette école de l’école anglaise ; elle apprécie les progrès industriels que nous avons faits. — Autre réfutation de la doctrine de M. de Sismondi relativement à son produit net.

Nouvelles considérations pour prouver que la santé et l’intelligence des ouvriers ont un rapport direct avec la division du travail et l’emploi des machines.

La division du travail est mieux comprise en Angleterre, en Hollande, en Belgique qu’en France.

S’il y a des crises dans l’industrie, ce n’est point à la division du travail qu’il faut s’en prendre, mais au système prohibitif qui ferme les débouchés. 61 à 81


MACHINES.


Les machines ont eu des avantages et des inconvénients. — Ceux-ci sont dus à la soudaineté des inventions, et principalement de la machine à vapeur et du métier à filer. — Ces découvertes ont été le point de départ de toutes les autres. — Les ouvriers n’ont pas seuls ressenti les effets des machines, ils ont affecté également les capitalistes, les commerçants et les agriculteurs.

Examen des attaques dont les machines ont été l’objet. — Réfutation de M. de Sismondi. — On ne peut interdire l’usage des machines. On ne peut supprimer les brevets d’invention. — Comparaison de deux peuples, l’un travaillant avec des machines, l’autre les repoussant. — Le progrès industriel est devenu un devoir pour nous. — Les machines ne profitent pas seulement à l’industrie qui les emploie, mais à toutes les industries. — Erreur de M. de Sismondi, sur la limite de la production et sur les besoins existants. — Une augmentation de