Page:Blanqui - Cours d’économie industrielle 1837-1838.djvu/345

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sauverait l’agriculture, comme elle a sauvé l’industrie des chales et celles des montres.

Le gouvernement doit à l’agriculture quatre choses : un code rural, la réforme de la législation hypothécaire, des routes et de l’instruction technique. — Les citoyens doivent à l’agriculture d’honorer ses travaux ailleurs que dans les livres. — On a tort de se retirer, d’avoir des intendants et des fermiers, il faut faire valoir soi-même. — Les propriétaires des provinces se lancent dans les affaires industrielles, dans les sociétés en commandites, dont ils ne connaissent pas le ressort et le mécanisme. — Pour vouloir s’enrichir tout d’un coup ils s’exposent à se ruiner. — Ils répètent la faute commise à l’époque du système. — Sous beaucoup de rapports la situation est la même. — Comme à cette époque on reviendra à l’agriculture, et nous verrons reparaître les systèmes agricoles, reproduisant ceux de Quesnay, de Ricardo et de Sismondi. — Examen du système de Quesnay ou des économistes (Extrait du 2e vol. de l’histoire de l’économie politique). 293 à 326


fin de la table du 1er volume.