Page:Bloy - Belluaires et porchers, 1905.djvu/248

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Rusbrock,

Jeanne de Matel,

Le Jour du Seigneur,

L’Homme,

Physionomies de Saints,

Paroles de Dieu,

Le Croisé etc.,


moi qui, après cela n’ai pas un journal pour y placer un article, moi qu’on a envoyé vivre au fond d’une campagne, je serais abandonné par d’Aurevilly !

Non, cela n’est pas. Cela n’est pas possible. Je ne peux supporter cette pensée. Elle m’obsède la nuit. Je vous demande au Nom de Dieu et par votre Salut Éternel de m’envoyer votre article.

Cette lettre n’est que pour vous seul ; ma main a tremblé en l’écrivant[1].

Ernest Hello.
À Léon Bloy.
Kéroman-Lorient.
Bien cher ami,

Mille et mille remerciements de votre lettre. Elle contient des mots que je n’oublierai pas.

Depuis que je suis ici, mes malheurs visibles et connus ont été comblés et surpassés par des douleurs nerveuses et des souffrances physiques singulières dont le retentissement moral est horrible en moi. Je

  1. Il n’est pas inutile de faire observer que cette lettre fut écrite après que Barbey d’Aurevilly, qui n’était pas un « cochon de plume », avait déjà, moitié par miséricorde et moitié par admiration véritable, publié une demi-douzaine d’articles éclatants sur les livres ou la personne d’Ernest Hello.