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Page:Bloy - Belluaires et porchers, 1905.djvu/250

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Je vous recommande par dessus tout de prier et de faire prier pour ma femme et pour moi.

Je vous embrasse,

Ernest Hello.
Kéroman.
Très-cher ami,

Depuis sept mois environ, j’ai un livre sous presse, chez Palmé. Je ne vous en parlais pas. Je voulais vous en faire la surprise. Mais comme je n’ai plus de ses nouvelles, c’est à vous de m’en donner. Ce livre de critique a pour titre : Les Plateaux de la Balance.

Peut-être a-t-il paru sans que j’en sache rien. Peut-être est-il oublié chez le brocheur Dax, rue de Vaugirard. Seriez-vous assez bon pour prendre aujourd’hui même ces renseignements chez Palmé et me les donner immédiatement ? Si le livre a paru, vous en prendriez un exemplaire pour vous et un pour d’Aurevilly. Pourriez-vous savoir s’il est chez Dax ?

Pourriez-vous veiller vous-même à m’en faire envoyer de chez Palmé au moins deux exemplaires ?

Et vos articles ? J’ai écrit à Paul Féval, relativement à eux. Paul Féval m’a répondu immédiatement une lettre aimable. Il me dit que l’insertion de ces articles est promise, qu’il va insister et revoir Palmé à cet effet.

Il ajoute que lui-même baisse chez Palmé. Mes articles à moi ne paraissent plus du tout à la Revue[1].

Puisque vous irez chez Palmé, tâchez d’être maître de vous et parlez de vos articles. Ne renoncez pas. Agissez doucement, avec obstination.

  1. Revue du Monde Catholique.