Page:Bloy - Belluaires et porchers, 1905.djvu/321

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même qui ai méthodiquement adoré mon corps et mon esprit, je m’interrogeai : Me suis-je cultivé selon qu’il convenait ? »

Ces dernières lignes se trouvent à la page 183 de l’Homme libre, roman idéologique ou métaphysique vanté par Bourget — naturellement.

Je pourrais citer beaucoup de fragments de cette importance, si la vie était moins courte. Mais à quoi bon ? Tous les Juliens se ressemblent, après tout, qu’ils soient héritiers de Constantin ou domestiques frais émoulus du suffrage universel, et le dénouement est toujours le même, — puant et sot, comme il convient.

Je voulais surtout parler d’une découverte dont je suis très-fier, que je viens de faire ce matin même, et que je n’ai pas le droit de cacher à mes tristes contemporains.

Voici la chose très-rapidement. En vérité, je ne sais pas même si les lois tolèrent d’aussi intéressantes communications.

Vous avez tous lu Charlot s’amuse, n’est-ce pas ? Le chef-d’œuvre est assez connu. Bien. Je m’arrête une minute, et j’invite le lecteur à me prêter un instant son âme.

Le vieux Goncourt, que j’eus autrefois l’impertinence d’appeler « vieux dindon », avec plus d’exactitude que de respect, et qui s’en fâcha, raconte qu’un jour Chérie ayant lu cette phrase :