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ÉPILOGUE

ON DEMANDE DES PRÊTRES…


— Et après ? soupirait un vieux curé somnolent, exténué de confessions enfantines. C’était vers l’époque de ma première communion. Je me rappelle que cette question invariable me désolait. Plus tard, il me sembla que j’aurais bien pu lui répondre :

— Et après ? dites-vous. C’est très-simple. Je réclame votre cœur. Je désire que vous accomplissiez la parole du Maître, que vous donniez votre vie pour moi. Jusque-là, vous ne serez qu’un mercenaire, un mauvais pasteur qui ne connaît pas son troupeau et que son troupeau ne connaît pas. Quand viendra le voleur, il vous