Page:Bloy - Belluaires et porchers, 1905.djvu/82

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


IV

UN VOLEUR DE GLOIRE


À LOUIS GATUMEAU

Ma foi ! je ne croyais pas si bien dire lorsque j’annonçais dimanche dernier, mon intention de parler bientôt d’Alphonse Daudet. J’avais, alors, simplement en vue quelque déballage ultérieur de ce mercanti de plume qui pratique avec un si chronique succès, au théâtre et dans ses romans de cocagne, le négoce fructueux des lettres.

Mais, voici. Je venais de m’occuper de théâtre précisément, à l’occasion de M. de Goncourt, et on me fit observer que les représentations de Tartarin sur les Alpes étant à la veille de prendre fin, je m’exposerais aux regrets les plus cuisants, si je négligeais d’aller entendre et d’aller voir cette machine extraordinaire où l’auteur des Rois en exil a tant démontré l’ignominie des faciles applaudissements.

J’y suis donc allé, à Tartarin sur les Alpes, et