Page:Bloy - Belluaires et porchers, 1905.djvu/97

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rative ». Mais qu’une spermatorrhée d’idéal, venant à se déclarer, lui interdise la fornication sexuelle, il est tout de même en état de prononcer une parole qui « infécondera la semence » des autres et par laquelle « les testicules du Taureau céleste seront flétris ».

Si ces quelques touches de lumière ne vous font pas voir le personnage, n’espérez pas qu’il condescende à de basses explications. — Vous n’êtes pas de sa race, et il considère en vous d’infimes insectes, de très-négligeables acarus, dignes tout au plus de sa miséricordieuse inattention. Sa double dignité d’écrivain catholique et d’adepte ne lui permet pas, d’ailleurs, de s’attarder à des bagatelles. En conséquence, il lit dans les mains des dames et magnétise les chats noirs errants.

Voulez-vous sa tête ?

D’abord, une invraisemblable tignasse de mérinos noir, emmêlée, broussailleuse, exorbitante, à la fois hispide et calamistrée, semblable à quelque nid d’hirondelle mal famé que n’habiterait plus aucun migrateur des cieux, mais où des races moins fières trouveraient encore la ressource de s’abriter et de pulluler. Chevelure inquiétante et sacrée où les doigts des vierges conquises ne s’aventurent assurément qu’après d’immortels soupirs.

Justement infatué de cette luxuriance capil-