ciaire. Une nièce de saint Laurent ne trouverait pas à se marier et un arrière petit cousin du Bon Larron n’obtiendrait jamais une place de douze cents francs dans une administration.
La répugnance du Bourgeois pour le Christianisme tient en grande partie à ses sentiments d’honneur, — on ne l’a pas assez dit. Il n’arrive pas à s’arranger d’une religion dont le « fondateur », après avoir subi une peine infamante, est ressuscité, le troisième jour, pour aggraver éternellement le déshonneur de sa famille.
LIII
Les devoirs du monde.
« Ego non sum de hoc mundo ». Je ne suis pas de ce monde. Jésus-Christ n’était pas homme du monde. C’est lui-même qui l’a déclaré. Donc il y a des devoirs en dehors de lui et, par conséquent, opposés à lui, qui se nomment les Devoirs du monde.
Il faut le savoir pour comprendre ce qu’il y a de longanimité miséricordieuse dans le sourire du Bourgeois écoutant, par exemple, un sermon sur le mépris des richesses ou la pureté chrétienne.
— J’aime mieux entendre ça que d’être sourd,