Page:Bloy - Exégèse des Lieux Communs, Mercure de France, 1902.djvu/225

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— Plût à Dieu ! me suis-je écrié, chaque fois, douloureusement. Vous représentez-vous l’humiliation de rectifier, par les humbles chiffres trop certains, ces chiffres grandioses ! J’étais dans la situation d’un malheureux supposé riche et forcé d’avouer son dénuement. Cette humiliation dure toujours, atténuée un peu, il est vrai, par la certitude consolante que les calvinistes, aujourd’hui, s’entrecrèvent eux-mêmes volontiers, le plus gentiment du monde.

Tout de même c’est dur, pour un catholique, de ne jamais voir la fin de cette ironie, de toujours subir, ici ou là, en France aussi bien qu’à l’étranger, depuis environ 330 ans, la dérisoire vitupération des imbéciles pour l’atrocité, malheureusement imaginaire, d’un vieux Fait-Paris qui eût pu être un si grand acte, mais qui, par l’effet d’un concert inouï de maladresses, n’a été, hélas ! rien de plus qu’une espèce d’effusion sentimentale.


CXXX

Il y a du bon dans toutes les religions.


« Cher ami, j’ai besoin de vous ce soir. Peut-être serez-vous forcé de passer la nuit. Il se pourrait