XXXIV
Chercher midi à quatorze heures.
C’est ce qu’on ne manquera pas de me reprocher. On dira que je cherche le Bourgeois où il n’est pas, que je lui suppose des intentions, des sentiments, des idées qu’il n’a pas. Eh ! bien, on se trompera. Je ne cherche, ni ne suppose. Le Bourgeois est rencontrable à n’importe quelle heure, les horlogers le savent très bien, et il est capable de tout, les pauvres l’ont appris à leurs dépens. J’ai dit seulement, et ce travail n’a pas d’autre objet, que le Bourgeois est un écho stupide, mais fidèle, qui répercute la Parole de Dieu, quand elle retentit dans les lieux bas ; un sombre miroir plein du reflet de la Face renversée de ce même Dieu, quand Il se penche sur les eaux où gît la mort. J’ai ajouté que cela me semblait terrible. Et voilà tout.
Pour ce qui est de ce misérable topique, de cette fétide rengaine qui a comblé de sa banalité morne mon enfance vouée aux tourments et qui n’a même pas l’excuse démoniaque de grimacer la contrefaçon d’un Texte sacré, je sais ce qu’il en faut penser.
C’est comme le Rien n’est absolu des premières pages de ce livre. Quand un pauvre écolier a trouvé