des indigestions. Mais on ne lit guère Ezéchiel dans le clergé bourgeois et, en particulier, dans le diocèse de Meaux, où j’imagine qu’on doit le trouver un peu rococo. Je cite le diocèse de Meaux parce que j’y vis — assez mal, d’ailleurs, n’étant pas berger, ni chien de berger — et que j’ai eu l’occasion d’y observer quelques curés que Bossuet n’avait pas prévus et qui ne ressemblent pas à des aiglons.
Je parlerai plus tard de ces serviteurs de Dieu avec un certain luxe de détails. En attendant je leur propose l’apologue tout à fait ecclésiastique du chien de garde devenu un « chien muet », à force de hurler avec les loups et qui engloutit en silence la Chair et le Sang de l’Agneau, tous les matins.
XXXVIII
Il n’y a que la Vérité qui offense.
Post-scriptum au paragraphe XXXIII. J’allais l’oublier, celui-là. N’avais-je pas raison ? Non seulement il y a des vérités qui ne sont pas bonnes à entendre, mais le profond Bourgeois nous affirme qu’il n’y a que la Vérité qui l’offense.