Page:Bloy - Histoires désobligeantes.djvu/304

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commune, qui avait des relations littéraires et prenait des leçons de bicyclette.

Son frère Athanase, qui, déjà, se lançait dans le symbolisme, lui avait fait connaître le chef d’école Romano-Spada, que ses racines grecques firent exceptionnellement agréer du vieux Panard, et l’avisé Romano profita bientôt de cet accueil pour faufiler son inséparable ami, le grand Papadiamantopoulos.

Un jour même, les défiances bien légitimes du professeur furent assez vaincues pour qu’on pût inviter le non-pareil, le suréminent Péritoine, qui daigna venir sans façon, à la bonne franquette, avec son auréole de travail.

Enfin, la table s’élargissant, plusieurs Klephtes, à leur tour, avaient reçu l’hospitalité pour l’amour du Pinde.

Il est vrai qu’un tel surcroît de convives rendait plus inaccessible encore le petit endroit, autant que jamais, d’ailleurs, occupé malicieusement par Justinien, qui n’en sortait que pour faire à table d’irrémissibles incongruités.

Cette circonstance mettait une ombre au tableau, et, je le répète, Orthodoxie en souffrait jusque dans ses recoins les plus délicats.

Vierge aimable qui ne demandait qu’à s’ouvrir ! Fleur charmante qu’un souffle eût épanouie ! Combien ne lui eût-il pas été facile, sans l’avaricieuse chien-