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On sent le souffle lyrique qui vraiment est partout, et qui ne ballonne pas les joues pour souffler !Oh ! que l’Art est sublime lorsque, ramenant à lui toute son essence, il éclate dans la lumière de sa propre transfiguration, sur le Thabor resplendissant d’un divin chef d’œuvre ! Les saints docteurs ont enseigné que le Sauveur des hommes, dans sa mystérieuse Transfiguration, n’avait pas fait un nouveau miracle, mais qu’au contraire, il avait interrompu, pour un instant, le prodige perpétuel de sa vie divinement humaine. Eh bien ! à la distance infinie qui nous sépare du Dieu-fait-Homme, — dans notre enfoncement de ténèbres, — quelque semblable effet doit sans doute apparaître, quand la plus éminente de nos facultés ayant accompli quelque transcendant effort, cet intuitif pouvoir remonte à son principe et, pour quelques instants, dévoile sa nature. Regardez d’ailleurs cette MÉDUSE qui semble émerger de l’infini, tant elle est puissante, inattendue,