Page:Bloy - La Résurrection de Villiers de l’Isle-Adam, Blaizot, 1906.djvu/35

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

ciel. Ils saturaient d’inconnus enchantements l’étrangeté fatale de ce visage dont la beauté ne s’oubliait plus.

« Et le saillant des tempes altières, l’ovale subtil des joues, les cruelles narines déliées qui frémissaient au vent du péril, la bouche touchée d’une lueur de sang, le menton de spoliatrice taciturne, ce sourire toujours grave où brillaient des dents de panthère, tout cet ensemble, ainsi voilé de lointains sombres, devenait de la plus magnifique séduction lorsqu’on avait subi le rayonnement de ses yeux étoiles. »



Chaque fois que tu AIMES, tu meurs d’autant », répond à cela le grognant, Hegel et voilà balayée toute cette poussière d’or.

Ce qui est remarquable ici, c’est l’antagonisme du chrétien de l’île de Rhodes et du philosophe allemand. L’enfant des chevaliers voudrait adorer hors de lui, l’éco-