Page:Bloy - La femme pauvre.djvu/11

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que vous fûtes mon hôte, quand j’habitais la maison sans nom, la maison de putréfaction et de désespoir que j’ai essayé de peindre et dont vous avez, j’imagine, emporté l’horreur dans la splendide et sanglante Asie.

À vous donc, cher ami, ce douloureux livre qui me fut dicté par l’énergie de votre âme et qui serait, sans doute, un chef-d’œuvre, si je n’en étais pas l’auteur.

Que Dieu vous garde du feu, du couteau, de la littérature contemporaine et de la rancune des mauvais morts !

Grand-Montrouge, mercredi des Cendres, 1897.

LÉON BLOY.


Le texte du présent ouvrage a été revu sur un exemplaire de la première édition (1897), corrigé de la main de l’auteur et dont nous avons dû la communication à la bienveillance de Madame Léon Bloy. (Note des Éditeurs.)