Page:Bloy - La femme pauvre.djvu/187

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de Dieu. Mais, depuis ces temps reculés, que de poussières ! que de pluies sur ces poussières ! que de vents brûlants ou glacés pour tout calciner, tout disséminer, tout abolir !

Enfin, ce personnage, qui a toujours l’air de chercher l’Arche d’alliance dérobée par les Philistins, quand il pénètre dans un lieu quelconque, doit réaliser, pour des ethnologues chenus, le définitif résultat de la plus irréfutable sélection juive.

Le nez lévitique implique, à lui seul, nécessairement, le Veelle Schemoth, le Schofetim, le Schir-Haschirim ou les Lamentations du Prophète, et la crasse de soixante générations vénérables que toutes les ruines planétaires ont saupoudrées, lui est acquise.

Zéphyrin Delumière n’est pas exclu. Ce mystagogue sans courroux a très certainement oublié l’accueil disgracieux de Pélopidas raconté plus haut. La mémoire des images est inapte à retenir ce qui n’est pas occulte. Celui-ci, d’ailleurs, se cramponne, depuis quelque temps, au bonhomme Klatz dont le remugle sémite le délecte et qui, par surcroît, lui infibule quelques mots hébreux.

Mais l’éclectisme de Gacougnol est attesté surtout par la présence de Folantin, le peintre naturaliste et préalable dont le succès, longtemps captif, se déchaîne.

On trouverait malaisément une chose plus instructive que le calendrier de ses produits.

Après une série liminaire de petits paysages pisseux égratignés avec labeur dans des banlieues sans verdure ; après le demi-triomphe d’un tableau de genre, où les