geuses, pour les implorer au Nom de la Sagesse éternelle en agonie :
« Quid feci tibi, aut in quo contristavi te ?
« — Ô mon peuple ! que t’ai-je fait et en quoi t’ai-je contristé ? Réponds-moi.
« Parce que je t’ai mené hors de la terre d’Égypte, tu as préparé une croix à ton Sauveur…
« Parce que je t’ai guidé quarante ans dans le désert et que je t’ai nourri de manne, et que je t’ai introduit dans une terre très-bonne, tu as préparé une Croix à ton Sauveur…
« Qu’ai-je dû faire en outre pour toi que je n’aie point fait ? Je t’ai planté comme ma vigne magnifique, devenue pour moi très-amère, car tu as abreuvé ma soif de vinaigre et tu as percé d’une lance le côté de ton Sauveur…
« À cause de toi, j’ai flagellé l’Égypte avec ses premiers-nés, et tu m’as livré pour être fouetté…
« J’ai marché devant toi dans la colonne de nues, et tu m’as conduit au prétoire de Pilate…
« Je t’ai repu de manne dans le désert, et tu m’as donné des soufflets et des coups de verges…