Page:Bloy - Le Salut par les juifs, 1906.djvu/65

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même façon qu’elle sépare le corps de l’âme dans les trépas ordinaires.

L’Église universelle née du Sang divin eut le Pauvre pour son partage, et les Juifs, retranchés dans l’imprenable forteresse d’un récalcitrant désespoir, gardèrent l’Argent, le blême argent griffé de leurs sacrilèges épines et déshonoré par leurs crachats, — comme ils eussent gardé sans tombeau le cadavre d’un Dieu sujet à la corruption, pour qu’il empoisonnât l’univers !