vrai, « la tête théologique », mais que, tout de même, on a « écouté le Verbe divin avec autant de simplicité que les pêcheurs du lac de Tibériade », peut-être même avec plus de simplicité. Alors, en y pensant bien, il paraît hors de doute que « cette conversion doit être attribuée à la grâce divine[1] ».
La joie que cet événement détermina chez nos catholiques a dépassé toutes les joies prévues. On lit dans l’Évangile selon saint Luc qu’il y aura autant de joie au ciel pour un pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de pénitence. C’est exactement ce qu’on voit dans notre société religieuse qui est une manière de ciel, comme chacun sait.
À supposer que Coppée ait été vraiment un pécheur, ce dont lui-même paraît incertain, on peut dire qu’il y a peu d’exemples d’un retour à la vertu qui ait édifié un aussi grand nombre
- ↑ Il est bien entendu que les guillemets signifient, sauf indication d’une autre source, La Bonne Souffrance. Avertissement presque inutile, d’ailleurs. Le bon vin est assez trahi par son bouquet.