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les dernières colonnes de l’église

égard ne sera plus permis. Je sais ce que je dis.

Telle est l’intelligence contemporaine. Vous pensez ce que deviennent les « tétons » des « petites mères », en passant par de telles âmes et de tels cerveaux ! Je serais curieux aussi de voir l’effet, sur un auditoire de beuglant, de l’épouvantable et magnifique poème Pierreuse, dans Doléances, clameur tragique s’il en fut jamais.

Il y a encore la Farandole des Pauv’s tifs Fanfans, pièce relativement très-connue par quoi finissaient les précédentes éditions des Soliloques et qui est, peut-être, en poésie, la trouvaille la plus douloureuse.

Ah ! par exemple, je ne vois pas le moyen de s’emballer luxurieusement ou joyeusement sur la Jasante de la Vieille, autre lamentation publiée, l’an dernier, en une plaquette amarante intitulée Cantilènes du malheur[1]. Cette fois encore il y avait une maman, mais les sens n’avaient rien à y voir, je vous en réponds, non

  1. Paris, Sevin et Rey.