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les dernières colonnes de l’église

née, la documentation furieuse et le bâillement des portes de l’enfer sont regardés comme des signes de grandeur. Je serais peu étonné d’apprendre que des Norvégiens ou des Islandais, asservis par La Cathédrale et Sainte Lydwine, sont devenus catholiques en se décrochant la mâchoire, — des catholiques Scandinaves, bien entendu, c’est-à-dire d’excellents pupitres pour les antiennes des démons de la Médiocrité.

Et même, sans aller si loin, j’imagine que plusieurs grenouillères de la Hollande ont dû coasser d’aise à l’apparition de ce catholicisme glacial engendré d’un de ses enfants, car Joris-Karl est infiniment Hollandais, malgré les registres et les cartons de l’état civil.

Comment la patrie des immenses pions bataves résisterait-elle au professorat cumulatif du symbolisme des cloches, des vitraux, des pierres, des bêtes, des couleurs, des odeurs, des fleurs, des légumes — oui, des légumes ? Quelle défense contre l’écrasante énumération des auteurs qui ont écrit sur ces matières ? Où trouver le