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j. k. huysmans

spicilèges qu’il a consultés ; comme saint Nil n’en dit pas un traître mot, non plus que le sympathique Durand de Mende ou le pétulant abbé Bulteau, et que Petrus Gantor, Honoré le Solitaire, Walafrid Strabo, Pierre de Capoue, Raban Maur et jusqu’au décisif abbé Vigouroux gardent le silence ; comme, d’autre part, l’auteur des œuvres de J. K. Huysmans n’est pas précisément doué d’intuition et d’initiative, surtout en matière de glose ou d’herméneutique, cet impartial voyageur, heureusement doublé d’un critique d’art, est dans la nécessité invincible de ne rien comprendre à ces effigies. Alors il tape dessus comme un Visigoth ou comme un Cosaque. Ainsi le veut sa logique d’enfant de Flaubert invité au discernement des choses divines.

Puis, que dirai-je encore ? Il y a le mot dont je n’ai pas voulu au commencement de cette étude, l’affirmation de ce pauvre mort qui ne fut pas sans grandeur quand il était sur la terre et de qui nous n’avons plus la mesure depuis qu’il est dans l’éternité. L’infortuné Huysmans peut