qu’il y pensât. Ce qu’on entend par sadisme est-il autre chose qu’une famine enragée d’absolu, transférée dans l’ordre passionnel et demandant aux pratiques de la cruauté le condiment des pratiques de la débauche ? Pourquoi donc pas cette réalité, puisqu’il fallait que le Diable soufflât sur ce livre esthétiquement conçu comme le véridique miroir d’un état d’âme tout à fait humain et que, par conséquent, l’extrémité du péché mortel y devait être indispensablement déroulée ?
Il resterait, peut-être, à écrire une autre série de Diaboliques, où les hommes, exclusivement, cette fois, seraient les boute-feux de la perdition. La matière serait copieuse. Mais Barbey d’Aurevilly a choisi les femmes qu’il voyait mieux dans leur abomination, et qui lui semblaient devoir porter avec plus de grâce la fameuse chape dantesque dont l’affublement sied, pourtant, si bien à de certains hommes.
N’importe, les femmes qu’il a peintes sont