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Page:Bodin - Le Roman de l’avenir.djvu/137

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Politée écarte soigneusement tout ce qui pourrait offrir des traces de ce sommeil si agité ; elle reprend exactement près de son amie la position qu’elles avaient auparavant, et Poonah, se frottant les yeux, les ouvre d’un air demi-étonné.

— Voilà, je crois, que j’ai encore dormi, dit-elle.

— Et comment vous trouvez-vous, Poonah ? Votre migraine et vos nerfs ?

— Mes nerfs sont détendus et calmés, comme il arrive toujours quand vous m’avez endormie ; mais ma tête est un peu faible.

— Chère Poonah ! dit Politée en lui posant un moment la main sur le front.

— Ah ! oui, cela me fortifie bien la tête. Merci, merci ! Où sont les enfans ?