Aller au contenu

Page:Bodin - Le Roman de l’avenir.djvu/259

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

que ni vous, ni moi, nous ne savons encore, et peut-être ne le saurons-nous jamais. Et pendant que Philirène court d’un hémisphère à l’autre après une fiancée quasi-princesse qu’on lui enlève, voilà peut-être auprès de lui la fille d’un instituteur de village qui serait la femme faite pour le comprendre et l’aimer ! Et la triste Eudoxie se retrouvera-t-elle jamais avec ces deux hommes, ou bien restera-t-elle sur son coteau de la Loire, pauvre fleur languissante, qui bientôt se desséchera, puis bientôt tombera, sans avoir été, je ne dirai pas cueillie, mais à peine vue et respirée !