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Page:Bodin - Le Roman de l’avenir.djvu/323

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rechercher les remèdes d’une si horrible situation ; il n’en a point vu d’autres pour le moment que l’alliance proposée. Sans approuver tous les actes des auxiliaires qui se présentent contre la civilisation ; il peint de couleurs brillantes leur énergie, leur courage, leurs connaissances dans un art qui, dans d’autres temps, était la plus haute source où les hommes pussent aller puiser la gloire, art qui dépérit aujourd’hui et tombe dans le discrédit et l’oubli, au point, dit-il, que personne n’oserait paraître en public avec un uniforme par crainte du ridicule, et qu’on n’en revoit plus guère que sur les théâtres et dans cette auguste assemblée, ainsi que dans un musée on voit figurer d’antiques armures. (Vifs applaudissemens au banc des militaires.)

» Enfin, sires et messieurs, sera-t-il dit que le temps est à jamais passé des héros, des conquérans, de ces glorieuses et puis-