sera le résultat de la discussion. La majorité est déjà connue. Le langage si explicite du Tzar méridional, laisse à penser qu’il a contracté une alliance sécrète avec l’entreprenant Aëtos, soit par crainte d’un voisin gênant, soit dans l’espoir d’une bonne part aux dépouilles de l’Europe ou de l’Asie. C’est en vain que le Tzar constitutionnel de Pétersbourg parle dans le sens modéré. L’influence du premier sur le comité central s’est fait sentir ; son collègue hyperboréen est éclipsé.
D’autres orateurs, un Français, un Italien, un Suédois, essaient de continuer la discussion. Mais ils ne peuvent réussir à se faire écouter d’une assemblée tumultueuse et distraite. Un Anglais, dont la position sociale est considérable, et qui prétend descendre du duc de Wellington et de la famille Bonaparte, commence en vain un parallèle pompeux entre Aëtos et Napoléon.